Une nuit d'intimité

Une nuit d'intimité
J'ai envie de te regarder dormir, te voir, respirer, observer l'air te pénétrer, l'envier, puis s'échapper, charger d'un peu de toi et omplir la pièce. Je veux voir tes cils s'allonger sur tes joues et ignorer à quoi tu rêves. J'ai envie de t'entendre dormir, la profondeur de ta respiration, le bruit sourd de la nuit, le drap comme une vague qui va et vient sur tes dunes.
Tes dunes, devinez leur relief sous les draps, avoir envie de les explorer. La lune flotte à la fenêtre et éclaire ton corps comme un film en noir et blanc. Puis la mer s'agite, tu te retournes, ton corps atterrit contre le mien, toi contre moi un peu, tu relâches, tu m'aimes.
Mais je vais te réveiller parce que je vais embrasser ton front. Ton épaule, lové au creux de mon bras, ton front juste là, sous ma bouche, c'est un pouceau crime. Voilà, j'ai flanché et tu grince quand tu reçois mon baiser, tu grince ouais, j'ai pas d'autres mots. T'es le plus mignon des petits animaux quand tu grince comme ça.
Tu râles un peu en t'étirant, je sens ton corps qui se tend contre le mien. Moi aussi je me tend sans vouloir tomber dans les jeux de mots graveleux. Ouf, oui, je suis raide et le parfum de ce moment ne fait qu'empirer les choses.
C'est un mélange qu'aucun des meilleurs nés en parfumerie ne pourrait reproduire. C'est l'odeur de la maison, ton souffle, le parfum de tes cheveux et de notre lessive dans les draps. Ici, là, c'est le meilleur endroit sur Terre. Ta main lourde remonte contre mon torse et vient s'agripper à ma joue, une prise comme une autre pour te hisser un peu plus haut contre moi.
Tes seins sont à nu contre ma peau, je le sens qu'il se réveille, mais tes yeux restent fermés. Je ne ferai rien tant que tu m'auras pas clairement invité à le faire. Profiter de toi dans ton sommeil, c'est vraiment pas mon genre.
Ton bassin ondule contre ma hanche, tu te frottes à moi. Mon cœur bat plus fort, tu colles ton oreille à ma poitrine, je sais que tu sais que mon cœur bat plus fort. Tu te frottes plus vite, comme pour accélérer sa course, et c'est jusque dans mon gland que mon cœur se met à tambouriner.
Tu te réveilles et tu te hisses complètement sur moi. Ta culotte humide se frotte à mes poils. Jusque sous mon ombre, tu sors ma queue de mon caleçon, elle se plaque contre tes fesses, tu te frottes à mon ventre.
Je me branle en douceur contre ton cul. Le premier rayvien de ma main est une décharge électrique presque violente, un soulagement qui fait bourdonner mes tympans. Ton visage s'enfouit contre mon oreille, ta joue se frotte à ma barbe de trois jours. J'entends ton souffle chaud, les vagues dans les draps sont de retour, tu vas et tu viens sur mon ventre et j'arrête un instant de me masturber.
Je suis dur, je me cramponne à ton cul de mes deux mains pour accompagner tes mouvements, frottant encore, j'ai envie que tu sois prête à m'accueillir et que tu me dises quand tu veux que je te pénètre, j'embrasse ta tampe et tu m'offres ta bouche.
J'appuie tes hanches contre moi, tu gémi dans un souffle contre ma langue qui caresse la tienne. Je bande tellement, le premier rayvien dans ta chatte va être un feu d'artifice, il me tarde de me déverser en toi, j'attendrai ton feu vert, j'embrasse encore, nos souffles font le bruit des vagues, la mer est de plus en plus agitée.
Tu enlèves ma main de tes fesses et tu la guide pour qu'elle attrape ta culotte et la tire de côté, je m'accroche à cette prise comme au Saint Graal, un petit mouvement de ton bassin fait atterrir mon gland tout contre ton sexe chaud, tu es trempé, je bouge pas, tu t'enfonces sur ma queue, tout en lenteur et chaque millimètre de gagnant en toi est une vague de plaisir bouillonnant.
Tu me donnes le feu vert, mes hanches trépignées d'impatience, immobile, alors elle démarre on trompe, je sens ton sexe chaud, ma queue glisse toute seule, il me faut un temps pour te sentir, sentir ton rythme et nous voilà parfaitement synchronisé, ta mouille se répand un peu plus dans mes poils à chaque va-et-vient, je la sens, ta culotte m'échappe et quand je la rattrape elle est trempée.
Quand on enlève pas tes dessous ça me fait quelque chose, c'est l'urgence de se baiser qui m'excite je pense. Je ralentis, tu souffles dans mon cou, ma main quitte ta fesse et vient envelopper ta nuque pour te serrer contre moi, j'arrête les va-et-vient, je me retire doucement.
Allonge toi sur le ventre, on va mettre un petit coussin sous ton ventre et tu pourras passer ta main pour te toucher pendant que je te pénètre, cette fois je retire ta culotte et un four dans ma bouche, je m'allonge sur toi, mon sexe moite et fraise balade un peu sur tes fesses puis je me glisse à nouveau en toi, ma bite est dure et tes jambes servent des couples des sensations.
Touche toi, fais toi jouir contre ma queue, je te baisse comme tu aimes, je te sens, je m'adapte, t'es un délice pour mes yeux, pour mes oreilles, je suis là pour toi entièrement, monte, monte, monte, monte, moi je te tiens et je prends mon pied, t'inquiètes, ouais, ouais vas-y, jouez, ouais.
Je ne bouge plus, t'inquiètes, t'inquiètes, ça va, branle-toi, reste dans ton orgasme un peu. Je me retire à toi, là c'est toi qui décides, soit on arrête là, on se dit bonne nuit et tu t'endors contre moi, soit on continue et je jouis, t'es avec moi, cool.
J'aurais très bien pu me remettre de tout ça et m'endormir à côté de toi tranquillement tu sais, mais je suis aussi très content que tu aies envie de me sentir jouer, t'es ok si je te pénètre à nouveau, j'ai envie de jouir tout au fond de toi, ok, alors allonge-toi sur le dos si tu veux, au plus confort pour toi.
Tu te sens bien là, t'es encore lubrifié, ouh, ok, ouais, pas de souci de ce côté là, je vois, regarde comme tu m'excites, c'est sensible non ? Tu me sens ? Agrippe-toi à moi, mes bras t'entourent, tes jambes m'entourent, rademarée en douceur, je fais de long va-et-vient, profond, doux.
Ta chatette pas tout à fait pareille quand t'as joui, elle se sert un peu plus autour de mon gland, tu sais, je vais pas mettre longtemps à chavirer à ce rythme, mon visage dans tes cheveux, la maison, je suis tellement bien, je vais me déverser en douceur, jouir en toi, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais...
Bouge pas, c'est moi qui t'ai réveillé, c'est moi qui me lève choper une serviette, rendors-toi, je vais venir m'occuper de toi et me coller à toi le temps que tu t'endormes, et je te ramène une culotte propre et sèche.
*soupir*









